La vallée de la Marque comme "écotone". Les services écosystémiques des sols dans l'entre-ville.

Développer les services écosystémiques que rendent les sols non-bâtis, en défendant l'idée d'un tissu urbanisé poreux, dans la vallée de la Marque. 

 

  • La vallée de la Marque comme "écotone". Les services écosystémiques des sols dans l'entre-ville.  
  • Agnès JULIEN - Diplôme – Projet de fin d'études (PFE) - Ecole nationale supérieure d'Architecture et de Paysage de Lille (ENSAPL) 
  • Bénédicte Grosjean, Pierre Bernard
  • La vallée de la Marque (France), entre Wasquehal et Villeneuve d'Ascq
  • Septembre 2017 – janvier 2018

 

L'étude s'intéresse à la vallée de la Marque rivière, dans sa situation "d'entre-ville", un espace creux, moins bâti, entre l'agglomération de Roubaix-croix-Wasquehal, au nord et l'agglomération lilloise au sud. Elle montre que cette situation se caractérise par un "tissu lâche", où l'urbanisation contient des poches non bâties, qu'elles soient cultivées, délaissés, zones humides, franges d'infrastructures, etc. L'étude fait ici le relevé de tous les "services écosystémiques" que ces sols peuvent rendre à l'urbanisation alentour, si on valorise la porosité de son tissu, au lieu de le combler par des constructions.

Le projet consiste à développer une "boite à outil" permettant de mieux exploiter les qualités écosystémiques des sols de la vallée : mettre en scène, mettre en service, mettre en réseau... L'objectif est de valoriser la présence de sols ouverts  en milieu urbanisé et ainsi de préserver la forme de "tissu lâche" appréciée des habitants.
Ces stratégies sont appliquées sur un site hydraulique méconnu – un bassin résultant d'un projet de canal avorté, dans la vallée de la Marque - où sont "mises en système" diverses opportunités locales : école d'horticulture, puits d'eau potable abandonnés, géothermie, production en circuit courts, etc.  

le projet contribue à plusieurs objectifs  de l'Espace Bleu : – donner une visibilité à l'eau et à des sites particuliers, spécifiquement liés à l'histoire hydrographique de l'euro-métropole ; – mais aussi l'insérer dans des systèmes de vie locale, de production, de loisirs, d'éducation, etc. ; - et enfin, préserver et développer les usages écologiques de l'eau, à travers une réflexion plus générale sur les sols  ouverts en milieu diffus.